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Introduction |
TRIBUNICIA
POTESTAS |
IMPERATOR |
CONSUL |
PONTIFEX
MAXIMUS |
PATER
PATRIAE |
GERMANICUS, PARTHICUS, ARMENIANUS etc... |
exemple
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La possibilité de dater avec précision beaucoup des monnaies émises par l’empire romain donne au collectionneur de ce type de fascinantes monnaies relativement variée, un nouveau thème pour la formation d’une collection.
Certains collectionnent les monnaies romaines dans le but d’assembler une « galerie de portrait » du plus d’empereurs et d’impératrices que possible, d’autres forment leur collection afin d’illustrer la grande variété de personnification, dieux et déesses qui apparaissent sur les revers, alors que la troisième méthode, pour construire une collection est de se référer à des ateliers. Malgré cela, les collections construite autour des dates d’émission sont relativement négligées des collectionneurs. Ce type de collection pourrait prendre la forme d’un ensemble de monnaies représentant des années particulières auxquels sont liés de grand évènements historiques. Ainsi, le collectionneur pourrait acquérir une monnaie de 70, l’année de la prise de Jérusalem par Titus, ou de 79, l’année ou le Vésuve ensevelit Pompéi, etc. L’aperçu d’une telle collection est indéniablement large, et encouragerait les collectionneurs à approfondire leurs lectures sur l’histoire d’une période, afin d’en découvrir les dates.
La cause de la négligence d’une telle thématique, se trouve certainement dans un manque de connaissance sur la façon de dater les monnaies impériales. J’espère grâce aux informations sur les titulatures qui vont suivre, et qui peuvent s’appliquer à de nombreux règnes, qu’ils attireront tant l’intérêt que l’utilisation des collectionneurs
TRIBUNICIA
POTESTAS |
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Les tribunes du peuple
furent crées durant les premières années de la république, afin de
protéger les droits de la classe la plus pauvre (la plèbe)
contre les aristocrates qui détenaient le pouvoir (patricien).
Depuis cet humble début, ce pouvoir augmenta jusqu'à ce que, sous
le prétexte de défendre les droit du peuple, ils fussent en mesure
de faire tout ce qu’ils voulaient. Ce pouvoir fut sévèrement réduit
par Sylla, et bien que beaucoup de ses prérogatives furent restaurées
après la mort du dictateur, ils furent à nouveaux réduits par Jules
César. |
Il était ainsi capable
de convoquer et dissoudre le sénat et l’assemblée du peuple, et également
d’opposer son veto à ceux çi. La puissance tribunitienne
donnait avait un caractère sacré et inviolable. Comme Auguste en faisait
la base de son autorité, et qu'elle était renouvelée
anuellemen, il n’est pas surprenant qu’il introduisit également l’habitude
de dater son règne par l’année de son accession à ce pouvoir. |
IMPERATOR
( Empereur, généralement abrégée par IMP sur les monnaies)
As de
Tibère |
Il faut comprendre ce titre de deux façon : a) Imperator – utilisé comme Praenomen de l’empereur, symbole de son commandement suprême de toutes les légions de l’armée romaine. Depuis l’époque de Vespasien, ce titre était placé avant tous les autres titres ou dignités de l’empereur, et à cette époque remplaça le titre de Princeps, désignation populaire de l’empereur. b) Imperator – utilisé pour énumérer les victoires de l’empereur. Quand une armée romaine achevait quelque succès militaire, l’empereur, indépendamment du fait qu’il ait été impliqué ou non dans cette victoire, recevait une acclamation impériale. Le nombre de ses acclamations sont parfois incluses dans les inscription de ses monnaies, et dans le cas de Marc Aurèle et les première années du règne de Septime Sévère, elles peuvent être très utiles du point de vue de la datation. |
CONSUL
( Consul, généralement abrégée par COS sur les monnaies)
Antonin
le Pieu consul |
La charge annuelle de
consul fut instaurée immédiatement après la fin de la monarchie, en
510 Av. J.C. et était le poste le plus élevé de la magistrature romaine.
La charge se partageait entre deux collègues consulaires, et durant
leur année de labeur, ils partageaient équitablement un pouvoir quasi
régalien sur la totalité de la république. Leur autorité cependant
se trouva considérablement limité par les tribunes du peuple, dont
la magistrature échappait aux consuls. Néanmoins, en temps que pouvoir
suprême de l’état, leur pouvoir resta très considérable aussi longtemps
que dura la république. |
Fréquemment, plus d’une paire de consul était nommée chaque années, et depuis le règne de Vespasien, il était normal qu’il y eut au moins 5 pairs de consuls à détenir la charge chaque année. Souvent, l’empereur lui-même détenait la charge de consul, et s’il le faisait fréquemment ; et le faisait savoir sur ses monnaies, cela peut être un indice très utile pour dater une monnaie.La dynastie des empereurs Flaviens nous sont d’une aide précieuse, Vespasien lui-même ayant tenu le rôle de Consul huit fois en dix ans de règne, Titus huit fois également en douze ans et Domitien dix sept fois en vingt sept ans. En contraste avec cela, Hadrien ne porta ce titre que trois fois, les trois premières années de son règne, en conséquence de quoi la mention COS III apparaît sur toutes ses monnaies de 119 à 138 |
PONTIFEX MAXIMUS
(Grand Prêtre, généralement abrégée par P M sur les monnaies)
AS de Néron avec
le titre |
Le Pontifex Maximus était le chef des Pontifices (les prêtres des dieux) et était le juge de tous ce qui pouvait toucher à la religion et aux cérémonies sacrées des romains. C’était une dignité qui était attribuée à vie, et Auguste ne reçu lui-même ce titre qu’a la mort de Lépide, en 13 Av. J.C. Après cette date, ce rôle échut à chaque empereurs au moment de son accession à la pourpre. Avant le règne de Balbin et Pupien, le titre de Pontifex Maximus revenait systématiquement aux plus âgé des empereurs s’il s’agissait d’un règne joint, le simple titre de Pontifex, pouvant être accordé au plus jeune de deux. Ce titre était également souvent donné aux Césars ou héritiers du trône. Balbin et Pupien créèrent un précédent qui se poursuivit sous plusieurs empereurs par la suite, en divisant la charge de Pontifex Maximus entre eux |
GERMANICUS, PARTHICUS, ARMENIANUS, etc.…
Il s’agit là de titres donnés en commémoration de grande victoires sur les ennemis de l’empire.
Ce qui suit servira d’exemple dans l’utilisation des tables donnés pour chaque empereurs .
Un sesterce de Commode porte la légende :
A/ M COMMODVS ANT P FELIX AVG BRIT R/ P M TR P XI IMP VII COS V P P S C
En se référant à la table correspondante, on constate que Commode reçu la puissance tribunitienne pour la neuvième fois du 10 décembre 185 au 9 décembre 186. Bien qu’il est plus que probable que la monnaie est été frappée durant l’année 186, il faut confirmer cela par le reste de la titulature, afin d’oter la possibilité que cela ne soit fin 185. A l’avers, les titres de Pius, Brittanicvs et Felix lui furent respectivement attribués en 183, 184, 185, et ainsi ne semblent pas confirmer pas la théorie de 186. Sur le revers, les titres sont Pontifex maximus, charge qu’il reçus, selon la table, en 180, sa septième acclamation impériale (IMP VII) reçue en 184, et celui de Pater Patriae en 177 ne nous sont pas d’une grande aide. Il ne nous reste que la charge de Consul qu’il porte pour la cinquième fois. Or il ne porte pas cette charge avant l’an 186. Voici donc le titre qui confirme que cette monnaie à été frappée en le 1° janvier 186 et le 9 décembre de la même année. Il n’est pas toujours possible de dire avec précision laquelle des deux années de la puissance tribunitienne une monnaie correspond, la date de l’émission pouvant malgré tout être rattachée à une période de douze mois. Cependant, de l’époque de Septime Sévère, cette difficulté n’apparaît plus, dans la mesure ou la puissance tribunitienne commence le premier jour de l’année civile.
PATER PATRIAE
(Père de la Patrie, généralement abrégé par P P sur les monnaies)
Denier de Septime Sévère |
Ce titre, purement honorifique fut conféré à Auguste en 2 Av. J.C., et fut repris à l’exception de quelques-uns uns par la plupart des empereurs qui lui succédèrent au moment de leur accession. Tibère refusa constamment ce titre, et quelques empereurs, comme Hadrien ou Marc Aurèle ne l’acceptèrent qu’après avoir régné pendant plusieurs années. |